criminalité

Traiter de la criminalité est une entreprise délicate. Effectivement, comment discuter sérieusement de ceux cherchant à échapper à l’attention générale? À l’époque des princes et princesses d’Ébène, les cabales criminelles profitaient largement de la faiblesse du pouvoir central pour profiter de façon éhontée de la vulnérabilité du royaume. En certains temps, celles-ci allèrent même jusqu’à recruter publiquement des acolytes, ne craignant guère le courroux des seigneurs et des dames d’Ébène. Or, l’avènement sur le trône du Monarque et de la dynastie royale causa le démantèlement massif des grandes organisations clandestines. Une à une, celles-ci furent anéanties ou dispersées : brigands des Crocs, contrebandiers des Écores, Véritas et même les partisans de l’Ordre.

Néanmoins, il serait utopique d’affirmer que les régiments royaux et les chapitres de la Foi sont parvenus à éradiquer complètement les cartels et coteries hérétiques. Au contraire, face à une monarchie absolutiste, ces rassemblements de larrons ont plutôt appris à mieux se dissimuler afin d’oeuvrer dans son ombre. De nos jours, bien malin serait le néophyte réussissant à énumérer les organisations criminelles du royaume. Celles-ci chérissent à ce point la valeur du secret que nul Ébènois ne pourrait en disserter avec certitude. Seuls les membres de ces cabales et les enquêteurs spécialisés connaîtront suffisamment le milieu pour s’exprimer à ce sujet. Chose sûre, le crime existe et de véritables empires souterrains s’enrichissent quotidiennement sur le dos des innocents.

S’il est impossible de dresser un portrait exact des forces en présence dans les ténèbres, il convient de rappeler les domaines habituels d’action des regroupements criminels. Par la connaissance des champs d’activités à risque, un Ébènois noble d’esprit pourra s’en tenir éloigné. En tête des crimes communs, notons tout d’abord les classiques : vol, meurtre, extorsion, usurpation d’identité, etc. Toutefois, d’autres méfaits propres au royaume d’Ébène permettent aux criminels de prospérer…

Commerce

Le négoce avec les nations étrangères sans permis royal est considéré comme de la contrebande. Monopole exercé d’abord et avant tout par la Marine des Mérillons, les échanges avec les peuples non-célésiens sont la chasse gardée de quelques capitaines de navires triés sur le volet par les autorités.

Moeurs

Plusieurs comportements sont considérés comme des offenses au Céleste et, par conséquent, à la Couronne : consommation de drogue (mais non sa vente et sa production), polygamie, esclavage de Célésiens et remise en question de la monarchie et de la légitimité de la famille royale en sont quelques uns.

Religion

Toute contestation des piliers de la Foi et des textes sacrés est susceptible de mener au blasphème, voire à l’hérésie. Plus encore, toute recherche sujette à nier la primauté des écrits du Recueil des Témoins, la sacralité de la famille royale ou la pureté de l’être humain (ex : nécromancie, vivisection, etc.) est interdite.