criminalité

Traiter de la criminalité est une entreprise délicate. Effectivement, comment discuter sérieusement de ceux cherchant à échapper à l’attention générale? À l’époque des princes et princesses d’Ébène, les cabales criminelles profitaient largement de la faiblesse du pouvoir central pour profiter de façon éhontée de la vulnérabilité du royaume. En certains temps, celles-ci allèrent même jusqu’à recruter publiquement des acolytes, ne craignant guère le courroux des seigneurs et des dames d’Ébène. Or, l’avènement sur le trône du Monarque et de la dynastie royale causa le démantèlement massif des grandes organisations clandestines. Une à une, celles-ci furent anéanties ou dispersées : brigands des Crocs, contrebandiers des Écores, Véritas et même les partisans de l’Ordre.

Néanmoins, il serait utopique d’affirmer que les régiments royaux et les chapitres de la Foi sont parvenus à éradiquer complètement les cartels et coteries hérétiques. Au contraire, dans la métropole d’Yr, les organisations ont fait leurs choux gras de la pauvreté et de la colère à l’endroit des institutions dans la seconde moitié du IVe siècle. À l’éclatement du royaume en 382, les germes d’une criminalité nouvelle semblent avoir été plantés, présageant un nouvel âge d’or de la fourberie. De nos jours, bien malin serait le néophyte réussissant à énumérer les organisations criminelles en terres célésiennes. Celles-ci chérissent à ce point la valeur du secret que nul Ébènois ne pourrait en disserter avec certitude. Seuls les membres de ces cabales et les enquêteurs spécialisés connaîtront suffisamment le milieu pour s’exprimer à ce sujet. Chose sûre, le crime existe et de véritables empires souterrains s’enrichissent quotidiennement sur le dos des innocents.

S’il est impossible de dresser un portrait exact des forces en présence dans les ténèbres, il convient de rappeler les domaines habituels d’action des regroupements criminels. Par la connaissance des champs d’activités à risque, un Ébènois noble d’esprit pourra s’en tenir éloigné. En tête des crimes communs, notons tout d’abord les classiques : vol, meurtre, extorsion, usurpation d’identité, etc. Toutefois, d’autres méfaits propres au royaume d’Ébène permettent aux criminels de prospérer…

Clandestinité

Que ce soit en matière de commerce (contrebande) ou de reddition de comptes, la clandestinité est presque toujours synonyme de criminalité en Ébène. Ouvertement incendier un village et son peuple en temps de guerre est un acte scandaleux, mais guère qualifié de criminel. Réaliser la même opération sous le couvert de l’anonymat sera l’objet d’une condamnation unanime.  

Moeurs

Plusieurs comportements sont considérés comme des offenses au Céleste : relations hors-mariage, consommation de drogue (mais non sa vente et sa production), polygamie, esclavage de Célésiens et remise en question de la Divine Adrianna et de la légitimité de la divine famille en sont quelques uns.

Religion

Toute contestation des piliers de la Foi et des textes sacrés est susceptible de d’être considérée comme un blasphème. Les théologiens sont prompts à tenir des débats sur la nature d’une bonne pratique célésienne et les blasphèmes. Cependant, l’exploration, l’étude et la pratique de rites ou de thèses non-célésiennes (surtout occultes) sont toujours considérées comme hérétiques.