L’UNIVERS SCÉNARISTIQUE

Les tractations d’Avènement en sont aujourd’hui à leur troisième chapitre. Ce chapitre débute en l’an 378 de l’ère royale (2018). Dans le cadre de celui-ci, plusieurs thèmes guident les choix scénaristiques et artistiques de l’Organisation. Afin de faciliter la compréhension du contexte de jeu, vous trouverez ci-dessous quelques-uns de ces thèmes principaux. La cohérence de l’histoire étant au cœur des préoccupations de l’Organisation de l’Enclave, la connaissance de ces éléments scénaristiques constitue la base d’une intégration efficace au scénario.

UNE INSPIRATION DE LA RENAISSANCE

S’inspirant des intrigues de Versailles et de la cour du Roi-Soleil et de la France sous la monarchie absolue, mais tout en créant son propre un univers de fiction, Avènement propose un scénario ancré dans le réalisme (ex : personnages exclusivement humains, faible mysticisme) et la nuance morale. Toutefois, si certaines facettes du royaume d’Ébène effleurent des concepts relevant de la Révolution industrielle, il convient de ne pas chercher l’inspiration au-delà du cap de l’an 1750.

UNE MONARCHIE ABSOLUE

Le royaume d’Ébène, contrée où se déroulent les tractations d’Avènement, est sous la gouverne d’une dynastie royale aux pouvoirs absolus. À partir de la cité d’Yr, capitale du pays, cette famille d’ascendance divine -selon la croyance populaire- règne sans opposition. L’actuelle souveraine d’Ébène est la reine Adrianna, drapée d’un voile de mystère et inaccessible à la plupart des courtisan(e)s du palais.

UNE FOI UNIQUE : LE CÉLESTE

Fondé il y a près de quatre siècles de cela par un sauveur aux origines inconnues, le royaume d’Ébène est profondément religieux. Le Roi-Prophète apporta avec lui une foi nouvelle appelée « Célésianisme », elle-même aujourd’hui consignée à l’intérieur du Recueil des Témoins. Véritable monarchie théocratique, l’Ébène lie intimement les pouvoirs séculiers et spirituels par sa foi au « Céleste ».

COUR ROYALE ET VIE URBAINE

Si les personnages peuvent espérer influencer les événements dans les diverses régions du royaume, c’est d’abord et avant tout au sein de la cour royale que leurs actions s’inscrivent. La Cité d’Yr, métropole dynamique et prospère, est source d’une multitude d’opportunités n’attendant qu’à être saisies. Les personnages, a priori des courtisans sans pouvoir tangible, sont donc entièrement à la merci de la Couronne tout en étant à proximité des plus haut sphères du pouvoir. Heureusement pour eux, celle-ci n’a guère tendance à se mêler des affaires quotidiennes de la cour!