académique

Le développement technologique et scientifique du royaume d’Ébène est sous la responsabilité des diverses académies nationales. Les érudits ébènois s’entendent pour affirmer que le Sang’Noir, avant le début de l’ère royale, entraîna la perte d’une quantité incommensurable d’écrits et de théories issus de l’Avant. Pendant plus de deux siècles, les Ébènois ont erré dans leurs pratiques, peinant à se remémorer les héritages de leurs ancêtres. Ce n’est que récemment que les savants ont décidé de coordonner leurs recherches afin d’améliorer le sort des humbles habitants de l’Ébène. Archives, séminaires et académies ouvrirent donc leurs portes et accueillirent les sages en quête de réponses.

Si n’importe quel individu d’influence peut décider -s’il en possède les moyens- de construire des archives ou un séminaire sur ses domaines, la fondation d’une académie «royale» exige de son côté la promulgation d’une résolution de l’Assemblée d’Ébène. Bien sûr, les seigneurs peuvent encourager et financer les initiatives des chercheurs sur leurs terres, mais seul une motion générale des peuples célésiens peut confirmer de la formation d’une nouvelle académie ébènoise. Par conséquent, le titre de maître académicien -la plus prestigieuse nomination académique- n’est réservé qu’à une poignée de spécialistes ayant réussi à se démarquer autant par leur érudition fabuleuse que par leurs prouesses politiques. Trois académies rayonnent par leur puissance : l’Académie Fulcieu, l’Académie Rozella et l’Académie du Zanaïr.

les académies royales

L’Académie Fulcieu

Adeptes des sciences naturelles, physiques et empiriques, les chercheurs de Fulcieu estiment que la technologie et la science expérimentale sont les clés de la prospérité ébènoise. Ingénieurs, physiciens et naturalistes en sont les principaux représentants.  

L’Académie Rozella

Spécialistes des sciences humaines, sociales et historiques, les académiciens de Rozella aspirent à déterrer les secrets du passé afin de mieux préparer l’avenir. Archivistes, historiens, archéologues et généalogistes y sont formés. 

L’Académie du Zanaïr

Détenteurs de l’antique «Sagesse», les mystiques du Zanaïr étudient les arts occultes afin de les garder à l’abris des regards indiscrets et malveillants. Sous la surveillance du clergé de la Foi céleste, ils usent de techniques mystérieuses telles l’astrologie ou la divination.