LAURE

DESCRIPTION DE LAURE

Capitale : La cité franche de Gué-du-Roi, la Résistante

Devise historique : « Par nous, pour nous »

Inspirations : Aristocratie, mercenariat, chevalerie

Morcelé, affaibli et dévoré par les ambitions conflictuelles de ses habitants, l’ancien palatinat de Laure n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut jadis. Avant le quatrième siècle, Laure était considéré comme le cœur du royaume, le terreau d’où émergeaient une majorité de princes et de princesses d’Ébène. Gué-du-Roi, sa capitale, jouissait d’un positionnement stratégique sur le fleuve de la Laurelanne lui accordant un droit de regard sur l’entièreté des échanges entre le nord et le sud du pays. Son peuple, méprisant les scandales, se faisait une fierté d’être la source de la stabilité ébénoise.

Et vînt le quatrième siècle. En quelques décennies à peine, l’héritage des Laurois fut profané : invasions et saccages sarrens, corruption spirituelle de plusieurs de ses nobles, purge sanglante et inquisitrice à Gué-du-Roi, assassinat de la famille régnante Lacignon et déchéance de ses derniers comtes-protecteurs. Une à une, les tragédies s’abattirent sur le palatinat qui se retrouva privé de sa puissance d’antan. Lorsque les armées felbourgeoises frappèrent aux portes de Vallon, au centre de la région, les protecteurs laurois ne purent les repousser et assistèrent impuissants à l’annexion d’une bande importante de leur territoire. Les patriciens refusant à l’époque le règne du Guérisseur couronné se replièrent à l’intérieur de Gué-du-Roi et en firent leur dernier retranchement pendant que le brasier se répandait sur le reste des terres.

En 378, le territoire correspondant à ce qu’était Laure dans ses glorieuses années est divisé en quatre principaux secteurs. Au nord de Gué-du-Roi jusqu’à la baie d’Ambroise et le Bleu-Comté sévit une ligue de barons aux intérêts disparates. Anciens mercenaires, ceux-ci se sont emparés des fiefs abandonnés par les vieilles familles disparues et en ont fait leur terrain de jeu. Au sud de Gué-du-Roi, de la Laurelanne jusqu’à Casteval, le duché de Fel maintient son emprise. Le comté de Casteval et Vallon échappe toujours aux Laurois. Au sud de cette vaste dépendance, les irréductibles partisans de la monarchie d’Yr sont confortablement installés. Du château en Hefel au Fort d’Ambroise, ils gardent à l’œil les patriciens de Gué-du-Roi.

Finalement subsiste la cité franche de Gué-du-Roi, située au confluent de la Laurelanne, fleuve traversant la contrée du nord au sud, et de l’Augivre, affluent s’écoulant du Val-Follet à l’est vers la mer Blanche à l’ouest. Disposant d’une permission royale unique dans le royaume à la suite de la Guerre de l’Avènement, Gué-du-Roi est la seule ville échappant à l’hégémonie de la Couronne. Sans nier le pouvoir des souverains d’Yr, elle est entièrement indépendante des décrets de la capitale. Grâce à des compagnies mercenaires et aux gardes personnelles des familles patriciennes installées sur place, la cité assure la sécurité du Symposium d’Ébène hébergé entre ses murs. Félons pour les plus fervents monarchistes, contrepoids nécessaires pour l’aristocratie du royaume, les habitants de Gué-du-Roi influencent fortement les politiques d’Ébène.

Historiquement, le palatinat de Laure fut colonisé par le peuple de Vindh. Gué-du-Roi, dans les temps anciens, portait le nom de Vaer et ne constituait qu’une foire marchande prospère. Toutefois, lorsque Casteval -forteresse du Val-Follet à l’Est- sombra dans la déchéance, un flot ininterrompu d’exilés cogna aux portes de Vaer. Malgré leurs cultures distinctes, hôtes et invités parvinrent à cohabiter harmonieusement afin de hisser Vaer au rang des cités d’envergure du continent. Deux peuples semblent ainsi habiter Laure. Les descendants de Vindh, renfrognés et sévères, occupent habituellement des rôles d’artisans, de soldats et de cultivateurs. La finesse et la délicatesse ne sont pour eux que des mots vides empêchant les hommes travaillants de vaquer à leurs véritables tâches. À l’inverse, les héritiers de la culture de Casteval oeuvrent en tant que pêcheurs, boutiquiers et scribes. Plus près des traditions d’Avhor et de Salvamer, cette communauté ajoute une touche de diplomatie aux affaires de la région. Bien sûr, les conflits entre ces deux tempéraments radicalement opposés sont fréquents à Gué-du-Roi, même si ceux-ci ne menacent guère de jeter le territoire dans l’anarchie.

Un point commun caractérise toutefois l’entièreté des tempéraments laurois : la nostalgie. De la déception résignée à l’espoir farouche de redorer le blason de leur palatinat, les Laurois observent avec nostalgie leur passé révolu. Privés de la fierté patriotique qui les définissait autrefois, ils se replient pour la plupart sur de plus petits ensembles susceptibles de restaurer leur héritage perdu. Compagnies de mercenaires, familles nobles sans terres, compagnies marchandes et parfois même congrégations religieuses rassemblent les Laurois et leur offrent de nouvelle raison de vivre (ou de survivre).

Cette réalité ne manque pas d’influencer les habits des Laurois. Patriciens aux maisons influentes, mercenaires aux cohortes engagées ou anciens chevaliers aux terres perdues, ceux-ci compensent leur palatinat déchu par des habits humbles aux couleurs de leurs organisations.

II.COMTÉ DE RIVELM

Enfant pauvre du royaume, le nord laurois a épouvantablement souffert lors du quatrième siècle. Fanatisme religieux, invasions sarrens, champ de bataille de choix pour les affrontements entre Royalistes et Républicains, Peste sanglante ; il n’y a pas un malheur que les Nord-Laurois des anciens comtés de Hanem et de Rivelm n’ont éprouvé lors du dernier siècle.

Un malheur ne venant jamais seul, au terme de la Guerre de l’Avènement, une ligue de capitaines mercenaires a massivement investi les lieux afin d’y installer ses armées. La Table des Dix soutient dans la région un régime oppressif et impitoyable dépouillant éhontément les serfs de leur pain afin d’enrichir les artisans, marchands et soldats. Malgré l’implacable et cruelle justice qui y règne, la ville de Guethier -où est établie la Table des Dix- et les barons-mercenaires parviennent à maintenir les apparences grâce aux efforts diplomatiques constants de leur porte-parole, le baron Frederick de Mettenheim. Charismatique et rationnel, l’homme sait entretenir ses relations afin d’éviter les interventions étrangères.


-Géographie-

Si Gué-du-Roi représente le principal point de rencontre de Laure, les campagnes longeant la Laurelanne jusqu’à la Baie d’Ambroise sont tout de même ponctuées d’une multitude de hameaux cherchant à profiter des rares routes commerciales subsistant à ce jour. Le plus important de ces hameaux est Guethier, à l’embouchure de la Laurelanne et à une heure de navigation à peine des îles d’Yr. À la fois bastion et lieu de négoce, cette communauté fortifiée sert de relais pour les commerçants transigeant dans la région. Cet achalandage fait de Guethier un nid à rumeurs fabuleux où les informateurs des seigneurs ébénois peuvent se renseigner au sujet d’événements de toutes sortes, et ce à faible prix. Bien sûr, les artistes et philosophes n’apprécient que peu l’endroit en raison des lois strictes qui y furent instaurées à l’arrivée de la Table des Dix. Toutefois, depuis quelques années, les marchands et négociants, profitant du bas prix des propriétés et des terres et de la protection assurée par les autorités, ont recommencé à y investir. Entre les couvre-feux et les exécutions publiques, il n’y a que peu de place pour les libertés individuelles.

Dans les campagnes, l’économie toute entière est tournée vers la satisfaction des appétits insatiables des barons-mercenaires. En échange de leur protection, ceux-ci ne laissent que le strict minimum aux serfs extrayant les matières premières du territoire. Carrières de pierres au nord-ouest, camps de bûcherons à l’est et fermes au sud sont donc saignées à blanc à chaque mois, leurs ouvriers n’ayant ni les moyens, ni l’éducation pour s’exiler. Afin de maintenir leur règne, ces seigneurs gavent cependant les artisans et spécialistes : forgerons, maçons, teinturiers, ébénistes, menuisiers, etc. La compétition étant forte dans le royaume pour ces corps de métier essentiels, la Table des Dix sait leur faire miroiter des conditions de travail alléchantes…même si celles-ci sont directement alimentée à partir du désespoir de leur main-d’oeuvre.

En raison de ces inégalités sociales flagrantes et exacerbées, pauvreté et richesse se côtoient sans gêne hors de Guethier. Du plus petit village aux communautés élargies de Rosefranche et Vesteliam, de misérables masures de pailles et d’argile s’appuient sur des manoirs érigés à grands frais par les “chevaliers” (plus reîtres amoraux que guerriers chevalesques) des armées de Guethier et les désormais opulents artisans locaux. Dans n’importe quelle autre région d’Ébène, cette situation aurait eu tôt fait de mener à la révolte, mais la terreur des récents massacres hante toujours les Nord-Laurois, leur faisant préférer la soumission à la mort. Néanmoins, ces inégalités flagrantes n’empêchèrent pas la Guilde royale des Artisans d’ériger au port de Guethier, à l’hiver 379, une gigantesque grue permettant le chargement et le déchargement de matériaux de construction sur les navires circulant sur la Laurelanne. Ponctué d’émeutes déclenchées par les travailleurs souffrant des hauts prix de la nourriture dans la région, le chantier fut difficilement mené à terme. Il fallut à la guilde investir massivement dans l’érection de logements temporaires pour persuader les constructeurs de reprendre le travail.

Lors des semaines qui suivirent l’érection de la grue royale, Guethier connut un renouveau économique malgré la famine qui frappait le royaume. Mahaut Ferrand, assistée des factions patriciennes, fut l’une des figures de proue de ce regain de vitalité. Rassemblant les ressources des commanditaires de Gué-du-Roi et de Laure et malgré quelques rixes avec les autorités locales, elle fit ériger l’Académie Royale Patricienne du Fer-Martyr à l’ouest des murs de Guethier. L’entreprise, reconnue par la Reine Adrianna, fut soulignée par la Table des Dix qui, en guise de remerciement, accorda à la directrice Ferrand le titre de capitaine en son sein.


-Histoire-

Peu de régions du royaume ont autant souffert des affrontements de la Guerre de l’Avènement et de ses prémisses que les territoires situés au nord de Gué-du-Roi. Autrefois, le nord de Laure était divisé en deux comtés bien distincts : Hanem et Rivelm. À l’abri de tout scandale pendant des siècles, ceux-ci furent propulsés à la fin de la Guerre des deux Couronnes, en 321, à l’avant-scène de la politique d’Ébène sous l’influence de comtes aux ambitions dévorantes.

Tout d’abord à Hanem, une église s’affublant du nom de “Cariannistes” profita de la ferveur religieuse des Laurois associés à la rigide congrégation du Haut Pilier pour prendre le pouvoir. Après une réorganisation rapide et implacable lors de laquelle des dizaines d’opposants idéologiques furent expulsés, emprisonnés ou éliminés subtilement, les Cariannistes menés par les prêtres Emeric de Hanem, Clemens de Hanem et Julius de Hanem tissèrent des liens étroits avec le trône d’Yr occupé par Elemas IV, puis obtinrent le prestigieux statut d’intendants du Siège des Témoins de la capitale. En quelques mois à peine toutefois, il apparut à tous que la doctrine inflexible et dogmatique des Cariannistes ne pouvait que mener à son autodestruction. Bannissant du célestaire d’Yr les fidèles des congrégations critiques de leur règne et manipulant les décrets du Conseil de la Foi du palais princier afin de contraindre les libertés individuelles des Célésiens, ils s’attirèrent des ennemis par centaines. En 322, face à la colère grondant en leur fief, Clemens et Emeric se retirèrent en Hanem pour étouffer les germes de révolte. Cela laissa le champ libre à Julius dans la cité d’Yr afin de mener à bien ses projets. D’une nature profondément troublée ne trouvant ses balises que dans une foi indubitable envers le Céleste, il rejoignit à l’avènement de la princesse Théodoria la Garde Céleste et en devint l’un des inquisiteurs. Se succédèrent alors les crimes contre les sujets d’Ébène : meurtres au Siège des Témoins, purge de Gué-du-Roi, tortures publiques d’innocents, tentative de coup d’état à Haut-Dôme, etc. Par milliers, des guerriers piétinèrent les champs de Hanem en guise de représailles, tuant indistinctement les serfs et les protecteurs des lieux. C’est au printemps 323 que Julius fut enfin arrêté par Fidel Guglielmazzi qui l’étrangla dans la chapelle du palais d’Yr, entraînant de ce fait sa propre condamnation. Au début de la Guerre de l’Avènement, les Cariannistes étaient enfin disparus du paysage laurois, mais ils laissaient derrière eux un comté saccagé.

Le comté de Rivelm, plus au nord quant à lui, fit les frais des mésaventures tragiques de son seigneur, Fidel Guglielmazzi. Ancien comte en Avhor, l’officier émérite du Bataillon sacré fut jeté dans le tourbillon des intrigues politiques et criminelles qui menèrent à l’implosion du coeur du royaume peu avant la Guerre de l’Avènement. Tout débuta en 322 lorsque le Grand chevaucheur du Sarrenhor, Sigismond le Vif, en proie à des querelles intestines, décréta une grande course allant de Lys d’Or jusqu’à Guethier, à l’extrême nord de Rivelm. Contrairement aux compétitions équestres bien mesurées des palatinats dits civilisés, les courses sarrens entraînent le déplacement de milliers de chevaucheurs -participants ou spectateurs- cherchant à contribuer à la nomination du prochain Grand chevaucheur. Au début de l’hiver 322, une véritable horde se présenta donc aux frontières lauroises. Un à un, les chevaliers et leurs armées furent brisés devant cette marée de chevaux et de guerriers. Ce n’est qu’aux portes de Guethier, après que le comte-protecteur du moment Théodor Lacignon ait opté pour le repli stratégique dans les bastions du territoire, que les troupes furent arrêtées à la vue de Fidel Guglielmazzi et de ses forces. La perspective d’une guerre ouverte officielle ne plaisant à personne, mieux valait trouver un terrain d’entente. Néanmoins, le mal avait été fait : des centaines de fermes avaient été pillées, la confiance de la population était ébranlée et la famine pointait à l’horizon.

Lorsque la famille palatine lauroise -les Lacignon- fut lâchement assassinée par Théodor Lacignon peu après ces événements, Guglielmazzi hérita du titre de comte-protecteur des terres. Peu à peu, au fil des combats, des changements de régimes à Gué-du-Roi, des trahisons et des catastrophes naturelles, il sombra dans un état de dépression intense. Celui-ci atteignit les bas-fonds lorsque Mila Chilikov, comtesse-protectrice de Corrèse chère à Fidel, subit le rituel d’Illumination aux mains de la Garde Céleste. Celle-ci en revint alors changée. Afin de ramener la lumière en la femme perturbée, Guglielmazzi commandita un contre-rituel aux tendances hérétiques qui entraîna la mort d’une Vestale innocente et de la toute nouvelle seigneur-palatine de Laure, Constance Lacignon. Tandis que le comte-protecteur subissait son procès pour hérésie et meurtre, il scella sa destinée lorsqu’il rompit le Pacte du vin du palais d’Yr et étrangla Julius de Hanem, responsable de l’Illumination de Mila Chilikov. Le comté de Rivelm, à feu et à sang et privé de seigneur, rejoignait dans la pauvreté et la précarité son voisin de Hanem.

Lors de la Guerre de l’Avènement, le nord de Laure fut pour ainsi dire une terre morte. Prises entre les feux des royalistes d’Yr et les républicains de Gué-du-Roi et privées de seigneurs protecteurs coordonnant la résistance, les populations de Guethier et des environs vivaient dans la peur perpétuelle des pillages et rapts. Cet état de fait dura près de vingt ans, aucun des belligérants ne souhaitant s’embourber dans la gestion de ce territoire malsain. Ce n’est qu’en 345, au lendemain de la signature de la paix, que la région connut de nouveau la stabilité. Malheureusement, celle-ci ne devait pas être synonyme de prospérité.

Effectivement, après la conclusion de la guerre, Gué-du-Roi remercia bon nombre des mercenaires engagés lors des années précédentes. Ces cohortes de guerriers farouches avaient trouvé leur utilité lors des violents affrontements en Casteval et Vallon ou même à Mons, mais elles ne pouvaient s’acquitter des travaux de reconstruction et de maintien de la paix qui incombaient désormais aux patriciens de la cité. Sans solde et privées d’employeurs pour des années en raison du nouveau règne absolu du Monarque, plusieurs compagnies décidèrent de prendre leur dû et de se forger leur propre avenir. À l’automne 345, près de deux mille guerriers suivants les ordres de dix capitaines investirent les anciens comtés de Hanem et Rivelm. À Vesteliam, Branderband, Rosefranche et Guethier (entre autres), ils matèrent les baillis choisis parmi le peuple lors des vingts années de guerre et s’autoproclamèrent barons des terres. Procédure irrégulière s’il en est une, personne n’intervint toutefois ; rien de bon ne pouvait être tiré du nord laurois et il valait mieux un ordre cruel qu’un chaos incontrôlable.

Lors des décennies qui suivirent, la “Table des Dix” de Guethier, comme ces barons-mercenaires se faisaient appeler, imposa à son peuple un régime draconien afin d’éliminer toute trace de criminalité et de désordre. Bien sûr, certains cartels survécurent, mais ceux-ci étaient normalement sous leurs ordres. Par dizaines, des exécutions publiques sanglantes et exemplaires achevèrent de soumettre les serfs déjà rompus par les aléas du destin. Avides de richesses et privés de toute tradition nobiliaire élevant leurs pratiques, les barons-mercenaires remirent sur pied l’économie locale par des techniques se rapprochant de l’esclavage et centralisèrent autour de la Table des Dix les maigres impôts et taxes générées annuellement.

Aujourd’hui, Guethier et le nord de Laure ne sont pas plus riches, paisibles ou accueillants qu’ils ne le furent lors de la Guerre de l’Avènement. Néanmoins, la Table des Dix y assure quotidiennement l’ordre par la force et la répression. Le porte-parole de ce conseil de barons est Frederick de Mettenheim, ancien capitaine des Frelons d’argent. Beau-parleur, charismatique et diplomate, on raconte de lui qu’il est dépourvu de toute compassion. Derrière son sourire de façade s’active un esprit calculateur conscient de la mauvaise réputation de son organisation. Afin d’assurer ses amitiés et bonnes ententes avec l’extérieur, la Table des Dix accepte encore parfois de louer à bas prix ses soldats à titre de mercenaires.

En 379, les dix capitaines de la Table sont les suivants :

  1. William Wolfe, capitaine de la Compagnie Wolfe
  2. Dorothée du Castel, capitaine des Buffles incarnats
  3. Elaine du Gué, capitaine de la flotte de l’Apogée
  4. Hermine la Bleue, capitaine des Chaînes Prasines
  5. Foulques des Gorgias, capitaine des Griffons
  6. Cadfael du Follet, capitaine des Taureaux de cuivre
  7. Jehan du Bourg, capitaine des Béliers sanglants
  8. Aymeric Desneiges, capitaine de la Garde de Guethier
  9. Mahaut Ferrand, directrice de l’Académie Royale Patricienne du Fer-Martyr
  10. Frederick de Mettenheim, capitaine des Frelons d’argent et porte-parole de la Table des dix